Le Centre d'Etat-civil de la ville de Nantes, en France, suite au jugement favorable rendu par la justice française à l'endroit de Onaida Maïsha Bongo Ondimba, qui contestait la filiation de son frère-aîné a délivré à cette dernière l'acte de naissance du Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Après tant de bruit, finalement pour rien, la famille Myboto et certains opposants, à l'instar de Jean Ping, se sont étrangement murés derrière une attitude qui en dit long sur les véritables raisons de ce qu'il est convenu d'appeler une cabale.

 

Un silence coupable chez les Myboto ?

Sitôt le jugement rendu par la justice française en faveur d'Onaida Maïsha Bongo dans l'affaire qui l'opposait à son frère-aîné, Ali Bongo Ondimba au sujet de la filiation de ce dernier, le Centre d'Etat-civil de Nantes (France), lieu de conservation des actes d'Etat-civil des compatriotes nés avant les indépendances, a mis à la disposition de la plaignante l'acte de naissance de l'actuel Président de la République du Gabon.

Ledit acte a bel et bien été délivré. Il y a un mois que la petite-fille du Président de l'Union Nationale (UN), Zacharie Myboto, et fille de Chantal Myboto, a vu sa requête prospérer, lui donnant l'occasion d'avoir entre ses mains l'objet de sa plainte.

C'est donc tout naturellement que tout le monde, du moins les partisans de cette formation politique de l'opposition, aurait dû s'attendre à voir le précieux document être présenté à la face du monde. Au lieu de cela, rien. Que nenni. Même pas un simple communiqué pour dire qu'ils sont rentrés en possession de celui-ci.

A y regarder de près, l'on se rend bien compte que la plainte en question ne cachait que très mal des desseins inavoués. Une certaine classe politique avait vu en cette affaire une aubaine pour faire prospérer leur rêve d'accéder un jour au pouvoir.

Sans arguments politiques probants, ils avaient décidé d'axer leur action sur la filiation d'Ali Bongo Ondimba. Au point de lui contester tous liens avec le défunt Président Omar Bongo, ils sont allés jusqu'à brandir l'article 10 de la Constitution pour le disqualifier du jeu lors de la prochaine élection présidentielle de 2016. Lui refusant toute idée de se porter candidat à ce scrutin pour défaut de filiation.

  Comme il n'est de vérité que le temps ne révèle, la supercherie ne pouvait perdurer. Croyant tenir bon bout, à travers la décision des tribunaux français au profit de leur cheval de Troie, ils ont fini par déchanter après qu'ils ont tous été mis au courant de la vérité. Même ceux ayant cru en leur approche, disons-le, approximative de la politique, consistant à tout mettre dans le même panier, ont fini par l'assimiler à de l’essoufflement.

Véritable dindon de la farce de cette histoire, le clan Myboto qui a considéré que les querelles familiales avaient leur place sur le champ politique. Entre les déclarations tapageuses, sur fond d'intrigues politiciennes, et le besoin absolu, de vouloir exister, par le biais d'un positionnement, dans l'opposition, qui ne sert que ses propres ambitions, la ligne est très fine. Tant tout se confondait inextricablement.

D'ailleurs, certains observateurs avertis n'auront pas manquer de relever la vacuité d'un débat qui allait chercher son sens dans les abysses d'un contexte intellectuel. A les en croire, cela tient lieu d'insulte au bon sens des populations. Une duperie qui avait pour but de consacrer la gratuité de certaines affirmations et écrits des personnages aussi sulfureux les uns que les autres.

Qui croire désormais, après une telle forfaiture ? Ping, les Myboto ou l'écrivain sur commande, Pierre Péan, par leur silence, ont démontré qu'ils étaient à la manœuvre d'une initiative déstabilisatrice qui jette à la poubelle de la démesure le véritable sens de la Politique.

 

Jonas OSSOMBEY, l'Union du jeudi 17 Décembre 2015.    

Etat civil d'Ali Bongo Ondimba: Pourquoi les Myboto ne parlent plus ?
Etat civil d'Ali Bongo Ondimba: Pourquoi les Myboto ne parlent plus ?
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