La communication d’un acte d’état civil ne peut se faire que dans le cadre de la loi. Cette loi est d’application égale pour chacun d’entre nous, du plus humble au plus puissant.

La filiation est un élément intime lié à l’essence même de la personne humaine dont chacun à droit à une totale protection. Il s’agit d’un droit sacré, fondamental et inaliénable.

L’article 425 du nouveau Code pénal conforte ce droit et le réaffirme en protégeant les enfants et les familles du Gabon. Il interdit à toute personne, sans droit ni titre et qualité à agir, à contester abusivement un lien de filiation.

Cet article, tel qu’il a été établi pour préserver la paix familiale, est conforme aux législations existantes dans de très nombreux pays, notamment en France qui reprend en ces mêmes termes les obligations qu’elle exprime avec la même clarté dans les dispositions de son Code civil.

Cette loi ne peut avoir de lien avec la polémique nauséabonde entretenue autour de l’acte de naissance de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, né en 1959 à Brazzaville. Son acte de naissance est détenu dans les registres de l’État Civil de Nantes, car établit antérieurement à l’indépendance du Gabon.

Ainsi, seule la loi française est applicable et les tribunaux français sont compétents d’avoir à connaître d’une quelconque réclamation à ce titre.

Onaida Maisha Bongo Ondimba et sa famille le savent parfaitement et sont en possession de l’acte de naissance intégral de Son Excellence Ali Bongo Ondimba depuis plus d’un mois ; curieusement, un silence assourdissant a fait place aux rumeurs en tout genre.

La question est de savoir si le clan Myboto a peur d’être désavoué publiquement et de reconnaître son échec face à une manipulation politicienne peu glorieuse.

 

Me Claude DUMONT-BEGHI, avocat à la cour de Paris.

Etat civil d'Ali Bongo Ondimba: Manipulation politicienne peu glorieuse
Onaida Maisha Bongo Ondimba

Onaida Maisha Bongo Ondimba

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