Tel peut se résumer le bilan des cinq années d’exercice du pouvoir par le chef de l’Etat. Ce qui donne visiblement du tournis à une opposition qui n’a pour projet que l’extermination des compatriotes d’origine étrangère…

ABO peut se frotter les mains. En tout cas, il n’a pas à rougir de son bilan. Et de l’avis des observateurs objectifs et sérieux de la scène politique nationale, aucun opposant n’aurait eu le courage et la volonté s’il était à sa place. Ni même donner un simple rêve au peuple, comme Ali Bongo Ondimba a su le faire avec son offre de l’Emergence.

Parce que remanier à plus de 80% une équipe gouvernementale à laquelle on a appartenu n’est pas une tâche de toute aise. Il fallait l’avoir pensé et surtout avoir le courage de le faire. Et lorsqu’on s’appelle Bongo Ondimba et que l’on vient à peine d’arriver au pouvoir, l’acte a même frisé la témérité. Mais il l’a fait sans considération ethnique, religieuse ou affective.

De même que déboulonner 98% des patrons d’une administration qui n’était plus qu’un conglomérat de petits royaumes indépendants, n’était pas donné à n’importe qui. Surtout qu’une bonne partie, si ce n’est la majorité des limogés, sont originaires de la même province que lui. Parfois même des parents directs. Mais le chef de l’Etat a priorisé l’intérêt du pays et la raison au détriment du cœur et des sentiments.

Evidemment que toute cette restructuration, aussi bien de l’administration que des comptes de l’Etat, ne peut plaire à tout le monde. Notamment à ceux qui en jouissaient autant dans le pouvoir que dans l’opposition. Ainsi, les hurlements n’ont pas tardé à fuser. Une situation tellement insupportable pour les intéressés qu’ils ont opté pour la désinformation et l’intoxication afin d’espérer une insurrection populaire.

Allant même jusqu’à affirmer que les « caisses de l’Etat sont vides ». Quand ce n’est pas un éminent économiste qui, le mensonge en bandoulière, vient déclarer que « les salaires des fonctionnaires ne seront pas payés à partir du mois d’août ». De 2009 à aujourd’hui, on peut mesurer la solidité de cette assertion, sa crédibilité et le sérieux de ses enseignements.

Face à la multiplicité des chantiers et à l’avancement des travaux, sans oublier la formidable réussite de la Coupe d’Afrique des Nations en 2012, l’opposition n’arrive plus tenir le rythme. Non seulement constituée d’hommes du passé, l’opposition, force est de l’admettre, est définitivement dépassée. Ça va tellement vite qu’elle n’a plus le souffle.

Sans offre politique ni même une simple idée sur un problème, l’opposition ne pouvait que choisir la ligne si facile de l’insulte, de la menace et de la xénophobie. Cette dernière est devenue leur véritable projet de société. Lequel consiste à interdire l’accès aux fonctions administratives aux compatriotes d’origine étrangère. C’est ce qu’un certain Jean Ping compte faire lorsqu’il sera président de la République en rêve.

Et comme personne, parmi ses collègues de l’opposition, ne trouve à redire de ces nazillonesques propos, on comprend tout simplement que l’extermination des compatriotes d’origine étrangère ainsi que des étrangers vivant au Gabon, est l’axe central du projet du fameux Front Uni. On n’attend plus que nos apprentis exterminationistes rendent publique la liste de leurs futures victimes car il n’y a aucune honte à le faire puisque Ping n’a pas eu honte de donner, sur un plateau de télévision étrangère et dans un pays étranger, le nom de Maixent Nkani Accrombessi comme la personne qui sera en tête de cette liste.

Bref, pendant que le chef l’Etat travaille pour le développement du pays, Ping et ses amis passent le plus clair de leur temps à préparer la division et la confrontation entre les Gabonais. Au chaos proposé par l’opposition, ABO répond par les chantiers. Les Gabonais feront le choix dans deux ans.

ABO An 5 : Travaux et réformes
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